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La feuille, l'encre et l'âme...
24 décembre 2009

Avatar - I see... you...

Les devoirs Communs sont finis, les vacances sont arrivées, je suis déjà pas mal sortie et Noël c'est aujourd'hui.

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Il faut que je vous parle d'un film que j'ai voulu voir dès que j'en ai entendu parler. Ce film, c'est... AVATAR ! Par James Cameron. Si un film parvient à me transporter, à me faire oublier tout autour et mieux, lors de la sortie, me faire regretter de ne pas vivre au cœur de la pellicule, laissant une petite amertume dans mes pensées, c'est qu'il est réussi.

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Époustouflant, épique, grandiose... Si les paysages sont d'une beauté imparable, l'histoire - bien que très américaine avec quelques personnages relativement stéréotypés (à l'image du militaire bourrin) - n'est pas à bouder, bien au contraire.

Pandora, planète luxuriante, onirique, fertile, dont la structure superficielle ressemble fortement à celle de la forêt équatoriale amazonienne, mais dont l'étendue est largement supérieure à celle de cette dernière, abrite de nombreuses espèces... Dangereuses, certes mais vivant en parfaite harmonie... Au sein de cet écosystème très particulier, vivent plusieurs tribus d'humanoïdes bleus mesurant de 2.70m à 3m, les Na'Vis. En communion avec la nature, rappelant ainsi le mode de vie des Indiens d'Amérique, ils vénèrent Eywa, déesse essence de toute chose. Tribu relativement pacifique, chassent pour se nourrir, chevauchent des chevaux hexapodes (equidius) et des ikran/banshees (sortes de reptiles volants place_avatarhexapodes également, comme chaque être vivant sur Pandora exceptés les Na'vis) en utilisant un moyen d'union très intéressant et novateur - malgré un petit rejeu (non désagréable) de notions d'échange et de sentiments déjà évoqués dans d'autres œuvres - dont je ne dirai pas grand chose de plus, histoire de ne pas gâcher un éventuel suspense.

Sur Pandora, l'atmosphère toxique ne permet pas aux Hommes d'y vivre simplement, aussi se déplacent-ils avec des masques à Gaz et ont-ils du créer des Avatars, des « corps Na'vis artificiels de substitution » façonnés en fonction de l'ADN et à l'image (plus ou moins) de celui qui va habiter le corps. Pour se faire, l'utilisation d'un caisson électronique est nécessaire afin que l'esprit de l'homme se transfère dans l'avatar.
Jake Sully, un militaire paraplégique et ex-marine cryogénisé pendant 5 ans, jumeau d'un grand chercheur ayant perdu la vie - possédant le même génotype que celui ci (important pour la justification du choix de Jake par les scientifiques : créer des avatars coute cher et ils ne peuvent être utilisés qu'avec celui qui a donné son ADN) - nous entraine au cœur d'une véritable épopée sur cette Planète. Il travaille donc avec des scientifiques, en particulier Grace Augustine, chercheuse passionnée par l'écosystème inédit et foisonnant de Pandora qui elle aussi peut entrer dans le corps d'un avatar.

Or... Pourquoi les Hommes se poseraient ils sur une planète en apparence hostile à leur condition sans but  précis ? Bien sûr, et c'est ici qu'intervient en partie cette notion "d'américanisme" dont j'ai parlé un peu plus tôt, leur voyage à dépenses astronomiques vise à exploiter un minerai, un super-conducteur appelé « unobtanium », foisonnant sous les sols de Pandora et valant au bas mot 20.000.000 $ le kilo. Dévoilant plusieurs facettes affreusement rédhibitoires de l'Homme - telles que la cupidité, l'amour du profit, l'inhumanité... - cette quête on ne peut moins noble est entre autres un appel à la prise de conscience. Mais avec toute la franchise du monde, ce n'est pas cet aspect un tantinet moralisateur que j'ai retenu.

Le plus intéressant dans ce film, à mon sens sont Pandora et son écosystème. La nuit, tout brille : les animaux, les plantes, les organismes marins... c'est la bio-luminescence. Cela donne lieu à des scènes d'une poésie toute particulière en jouant justement avec les contrastes e les couleurs, qui sont d'une douceur sensible. Même la langue Na'vi est belle : elle m'a fait penser au langage elfique, et aux dialectes tribaux des Indiens par exemple.

Puis ce film est vraiment beau dans son ensemble. Les techniques utilisées par Cameron permettent aux acteurs de garder leur place, sans être substitués à des mannequins. Le système de capteurs fait que les acteurs jouent et chacun des mouvements musculaires sont enregistrés pour restituer le jeu exact de l'acteur en question. Tout ceci confère une réalité déstabilisante au film, et l'identification avec les Na'vis n'en est que plus facile. Je suis complètement séduite...

Même si ce n'est pas ce que j'ai retenu, consciemment, ce film a également une portée écologique. Il délivre un joli message sur l'environnement, qui peut-être un thème relativement assommant qu'on nous a déjà servi à toutes les sauces, mais jamais ce ne fut fait avec autant de poésie et de manière si habile, dirais-je. Il y a également un message d'espoir pour chaque espèce de créatures vivantes, y compris la notre, Humains.

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Inutile de préciser que je me suis ruée sur La Bande Originale dès que j'ai pu. Je l'écoute en boucle depuis hier soir. En voici quelques extraits... Pour le bonheur de vos petites oreilles...

 

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